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  1. Un jour peut-être, mais la patience à des limites....
  2. Bonjour,Je ne voudrais pas être impoli, mais l'été est déjà très avancé et rien à l'horizon? Le pack sud-est devait sortir. Merci de donner quelques précisions Bons vols à tous sur France VFR
  3. La A Avis aux « pingouins » RoyAvis a La Royale French Navy vient de perdre Sonny, fondateur du site. Jusqu'au bout, il nous aura fait part de ses idées, montrant ainsi son attachement infaillible à RFN. Triste journée avec son départ. Le site restera fidèle à l'esprit qu'il lui a donné. Bon vol Remi. le French Navy vient de perdre Sonny, fondateur du site. Jusqu'au bout, il nous aura fait part de ses idées, montrant ainsi son attachement infaillible à RFN. Triste journée avec son départ. Le site restera fidèle à l'esprit qu'il lui a donné. Bon vol Remi.
  4. WBE

    Vœux 2020

    Je vous souhaite une année sans haine et violence. Pourquoi? Car c’est au moment où tu vois un moustique se poser sur tes testicules que tu te rends compte qu’il y a moyen de régler certains problèmes autrement que par la VIOLENCE. Janvier est le mois où l’on offre ses meilleurs voeux à ses amis. Les autres mois sont ceux où ils ne se réaliseront pas.
  5. Oui, mais c'était avant….. Records du climat en Basse-Normandie en 2019 Basse-Normandie Record national en 2019 Températures Record de chaleur 36,9 °C 44,4 °C Record de froid -5,3 °C -11,2 °C Pluie Précipitations maximales 75 mm 296 mm Précipitations minimales 39 mm 0 mm Vent Vitesse de vent maximale 104 km/h 191 km/h
  6. Et d'ajouter la très fameuse ligne de la Qantas : la "Fiesta Route" (tout un programme !) qui reliait Sydney à Londres en un peu plus de 45 heures via les escales à Nadi (Fidji), Papeete, Acapulco, Mexico, Nassau (Bahamas), Hamilton (Bermudes) et, enfin, Londres.
  7. Big Mike parle de la route des Indes pour rejoindre Papeete ou Nouméa, c'est UTA qi faisait ce trajet dans les années 1970 et plus, mais en DC8 pas en Boeing 707. Les 707 que j'ai vu à FAAA étaient de la PANAM. Air France n'assurait qu'une liaison Los Angelès Paris. De mémoire, sauf erreur
  8. A pratica vinci a grammatica (proverbe corse) La pratique domine la théorie
  9. "There is no climate emergency " Benoît Rittaud est un des signataires. Est-il spécialiste du climat? Non, c'est un mathématicien, peut-être brillant, mais est-il plus crédible que les autres pour parler du climat?
  10. Henri Prévot Ingénieur général des mines Aujourd'hui consultant en politique de l'énergie Quelques aspects d'une carrière variée - Diplômé de Polytechnique (promotion 64) et de l'Ecole nationale supérieure des mines de Paris - Ingénieur au fond dans les Houillères du Nord et du Pas de Calais en 1968 - Direction régionale de l'industrie en Provence Côte d'Azur - Responsable de la sous-direction du textile et de l'habillement du ministère de l'industrie - Envoyé dans le Sud-Ouest par les ministres de l'agriculture et de l'industrie comme délégué de massifs forestiers pour comprendre la relation entre les sylviculteurs et les utilisateurs de bois et stimuler l'économie de la forêt et du bois ; cela a donné la matière à "l'économie de la forêt - mieux exploiter un patrimoine" (Edisud) - Délégué régional de l'ANVAR en Aquitaine - Directeur général adjoint de la région Aquitaine et membre du cabinet de J. Chaban Delmas - Au Secrétariat général de la défense nationale, chargé d'étudier la relation entre l'économie (réglée par le droit européen) et la sécurité du pays (qui est de responsabilité nationale) ; cela a donné la matière à "La France : économie, sécurité - économie mondialisée, sécurité nationale, Union européenne", Hachette Pluriel, prix des ministères - Jusqu'en 2009, au conseil général des mines, parmi d'autres activités, auteur ou coauteur de plusieurs rapports sur l'énergie : l'énergie des déchets, le biocarburant, ITER, le prix de l'électricité, les réseaux de chaleur, diviser par trois nos émissions de gaz carbonique. Coanimateur, avec Jean-Pierre Dupuy d'un groupe de réflexion le "forum confiance".
  11. « Le mythe climatique » de Benoît Rittaud, Seuil, collection Science ouverte, février 2010 Notes de lecture et commentaires Ce livre est écrit par « un mathématicien, auteur de nombreux ouvrages de mathématiques à destination d’un large public » nous dit la quatrième de couverture. Le livre se présente, sous un jour d’objectivité de bon aloi, comme un appel à la vigilance et au sens critique. Il analyse les ressorts de quelques-unes des affirmations qui fondent ce qu’il appelle le « carbocentrisme », cette thèse qui estime que le gaz carbonique contribue significativement au réchauffement de l’atmosphère. Comme la collection qui l’édite est de qualité, il m’a paru intéressant de lire comme son auteur aborde les thèses du « carbocentrisme » : avec esprit critique. Le livre commence et se termine fort bien. Le rappel historique sur l’affaire des « canaux » de la planète Mars invite à se méfier des emballements fondés sur des interprétations hasardeuses de ce que l’on observe. Puis l’auteur présente de façon parlante les « armées » en présence dans le combat d’opinion au sujet de l’influence sur le climat des émissions de gaz carbonique dues à l’activité humaine : carbocentristes », « solaristes », « océanistes », géologues et mathématiciens. De mon point de vue, il est heureux que, dans ces matières compliquées, le débat soit vivant et que les hypothèses se multiplient. C’est ainsi que progresse la science. On entre ensuite dans le vif du sujet. Le chapitre sur la façon dont on a été dessinée la fameuse courbe en forme de crosse de hockey qui montre une très forte croissance des températures après plusieurs siècles de stabilité me paraît assez convaincant. Le livre explique clairement les artefacts qui ont conduit à cette courbe. D’ailleurs, le GIEC ne l’utilise plus. L’apparente stabilité des températures mondiales moyennes qui apparaissait sur cette courbe conduisait à considérer que les fluctuations de températures observées en Europe durant le deuxième millénaire étaient seulement régionales. B. Rittaud remarque que la remise en cause de la « crosse de hockey » ne permet pas de conclure que ces fluctuations étaient mondiales. En fait, faute de mesures, on n’en sait rien. A ce propos j’ajouterai que l’on a retrouvé récemment des écrits qui témoignent que le mot de « Groenland » ne signifie pas que le pays, à l’époque, était vert ; le terme a été choisi par ceux qui ont découvert ce pays pour inciter leurs compatriotes à venir s’y installer (une antiphrase en quelque sorte). Puis Benoît Rittaud conteste l’idée même d’une température moyenne de la basse atmosphère –celle où vivent les hommes. Mais cette contestation, au fond, n’apporte pas grand-chose. Tout le monde en effet sait qu’il est difficile de mesurer une température moyenne. On se doute aussi que le résultat dépend de la façon de calculer la moyenne. Il est clair également que la température moyenne ne donne aucune indication sur ce qu’il faut faire localement pour réagir à l’évolution des températures puisque celles-ci sont très différentes d’une région du monde à l’autre. Rien de cela n’est nouveau. Mais pour savoir si les émissions de CO2 ont un effet sur les températures, ce qui importe, ce n’est pas la valeur absolue des températures, c’est l’évolution de la température moyenne. Certes, on peut trouver des configurations où la moyenne évolue dans un sens ou dans l’autre selon la façon dont elle est calculée, mais il faut pas mal d’imagination pour y parvenir. Personne ne doute que la température moyenne a augmenté dans les dernières décennies – pas même B. Rittaud malgré ses longs développements sur la pertinence de cette notion de température moyenne. Il écrit (p. 93) : « Si cette idée que la ‘température globale’ telle qu’on la considère aujourd’hui est donc trop mal définie pour qu’on puisse l’utiliser aveuglément, on ne peut pour autant lui dénier toute valeur. Un élément parmi d’autres dans ce sens est la théorie solariste : s’il s’avère que la courbe de l’activité solaire est corrélée à celle de la ‘température globale’, alors cela prouvera bien que cette dernière possède une signification » -fin de citation ; je poursuis « tandis que si elle est corrélée aux émissions de CO2, elle n’en a pas ». On retrouve en plusieurs endroits des « dérapages logiques » de ce genre. Puis vient la critique de ce que B. Rittaud considère comme « l’un des points centraux du carbocentrisme », la corrélation entre la teneur du CO2 de l’atmosphère et la température durant les derniers millénaires. La corrélation est très forte ; les dernières observations montrent que les variations de teneur de CO2 suivent de 800 ans les variations de température. B. Rittaud estime que devant des phénomènes compliqués, les explications les plus simples sont les meilleures, selon le procédé du « rasoir d’Occam ». Pourquoi donc, se demande-t-il aller chercher l’hypothèse que le CO2 a un effet sur la température ? L’action du soleil fluctue, cela a un effet sur la température et les fluctuations de la température ont un effet sur les émissions de CO2. Un point c’est tout. C’est tellement plus simple que c’est probablement vrai. A-t-il lu par exemple « L’homme face au climat »[1] édité en 2006, p.41[2] ? La cause originelle est la modification des paramètres astronomiques mais les effets directs de cette cause n’expliquent pas les évolutions de température. Il faut donc imaginer des rétroactions positives. La modification de l’albédo (la réflexion de la lumière par les glaciers notamment) ne suffit pas non plus ; il faut autre chose. Supposer que les émissions de CO2 changent lorsque la température change et que ces émissions ont elles-mêmes un effet sur les températures est une hypothèse assez banale qui doit donc résister au rasoir d’Occam, semble-t-il. Remarquons que B. Rittaud écarte cette hypothèse mais ne dit pas comment faire le lien entre les effets directs des paramètres astronomiques et les fluctuations de température observées. A ce propos, un bref commentaire sur un procédé littéraire de B. Rittaud. Après avoir présenté le cas de deux courbes corrélées dont l’une, en gris, suit l’autre de peu, B. Rittaud écrit ceci p 95 - « nous allons à présent nous intéresser à une idée en apparence quelque peu saugrenue qui propose ceci : c’est la grandeur représentée en gris qui contrôlerait l’autre ». Il apparaît ensuite que la courbe en gris est la concentration en CO2 et l’autre est la température. Que veut dire « contrôler » ? En fait la question n’est pas de savoir si le CO2 « contrôle » la température mais si le CO2 a un effet sur la température. De plus, avant toute analyse, l’idée d’une rétroaction positive via le CO2 est déclarée « saugrenue ». On change alors de registre pour parler de la notion de probabilité. Le pari de Pascal est analysé et critiqué. On peut se demander ce qu’il vient faire ici. En tout cas cela permet de se rendre compte que B. Rittaud tombe dans le travers qu’il prête aux « carbocentristes ». Il entend démontrer que ce pari ne doit pas conduire à se comporter, si l’on n’a pas la foi, comme si Dieu existait. La preuve : « dans le cas du pari pascalien, notre multiplication de zéro par l’infini vaut…zéro » et, en note : « une façon de s’en convaincre consiste à envisager le produit de deux nombres a et b comme l’aire d’un rectangle de côtés a et b. Lorsque a vaut zéro et b l’infini, le rectangle devient une droite, qui n’englobe aucune surface, d’où la nullité de l’aire et, donc, du produit ». Quelle belle démonstration ! Voici un contre-exemple bien connu des élèves de terminales. Si a si vaut k fois t au carré et si b vaut h divisé par t, lorsque t va vers l’infini, a tend vers l’infini et b tend vers zéro. Le produit, qui vaut kh fois t, tend vers l’infini et non pas vers zéro Qu’un mathématicien pense river son clou à Pascal avec un raisonnement comme celui que nous tient B. Rittaud ! Tout se passe comme si son raisonnement était guidé par la conclusion qu’on veut lui trouver. Puis, B. Rittaud rappelle qu’il faut comparer le coût de l’action à celui de l’inaction, ce qui est assez évident. En fait tout ce chapitre sur les probabilités n’apporte pas grand-chose. Sur la valeur prédictive des modèles on lit ceci, p.149 : « Un des arguments présentés pour soutenir la fiabilité des modèles climatiques est que tous, c'est-à-dire une vingtaine, sont d’accord pour prévoir le réchauffement. ‘Personne n’est parvenu à mettre au point une expérience numérique crédible conduisant le système climatique à ne pas se réchauffer en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre’ a par exemple écrit Hervé le Treut. Tel quel l’argument n’est pas sans intérêt mais cet intérêt change du tout au tout si l’on remarque que ces lignes ont été écrites en 1997, peu de temps avant que la courbe de température globale se mette à stagner ! ». Fin de citation. L’ensemble des modèles ne donne pas une prévision certaine mais un faisceau de possibilités. Au début des années 2000 les températures observées sortaient de ce faisceau de possibilité par en haut au point qu’il aurait fallu, si cela continuait, remettre en cause les modèles. Je me souviens avoir fait cette remarque dans une réunion assez vaste animée par des météorologues, à quoi il m’a été répondu que l’on ne pouvait juger sur quelques années. En fait, la pause dans la hausse fait rentrer les températures dans le faisceau des possibilités calculées par les modèles. L’argument de H. Le Treut conserve donc tout « son intérêt », pour reprendre l’expression de B. Rittaud. A noter un autre procédé littéraire de B. Rittaud : il parle d’abord de « stagnation » des températures dans les dix dernières années, puis évoque en même temps une baisse (on peut observer une très légère baisse selon la façon dont est calculée la température), puis il ne parle que d’une baisse. Par ailleurs, il fait d’abord remarquer que cette stagnation sur dix ans n’est pas significative, puis il s’y réfère à mainte reprise en oubliant cette réserve. Le chapitre final traite des pseudo sciences, de l’utilisation à des fins de morale de données venant de l’observation scientifique. Ce chapitre est intéressant et, en gros, je suis d’accord avec ce qu’il en dit. Les « carbomanciens » doivent être combattus, au même titre que les « sceptomanciens », une sorte que B. Rittaud évoque sans employer cette dénomination ni donner le nom de personnes représentatives de cette obédience.
  12. Le réchauffement climatique existe-t-il vraiment ? Quels sont les mythes et réalités autour du changement climatique ? Doit-on croire les scientifiques et les données ? il a fait le tour des études et les a analysées pour vous, pour tout savoir et tout comprendre sur le réchauffement climatique. Alors, peut-on encore douter du réchauffement climatique ? Depuis plusieurs années, le réchauffement climatique s’impose comme un sujet de société fondamental. Pourtant, certains commentateurs sont encore sceptiques sur l’existence du réchauffement climatique. Certains estiment d’abord que le réchauffement climatique est largement surestimé, d’autres expliquent que même s’il existe, il n’est pas d’origine humaine. D’autres encore disent que l’on ne sait pas vraiment et que les scientifiques ne sont même pas d’accord entre eux. Et il y a aussi ceux qui doutent des conséquences du réchauffement climatique sur les écosystèmes, ceux qui pensent que le réchauffement climatique est bénéfique…
  13. (Traduction de l’anglais)) Réchauffement anthropique et naturel déduit des changements dans le bilan énergétique de la Terre Markus Huber & Reto Knutti Géosciences de la nature Contenance 5, pages 31-36 (2012) | Résumé Le bilan énergétique de la Terre est essentiel pour comprendre le climat et les variations climatiques causées par les changements naturels et anthropiques de la composition atmosphérique. En dépit d'abondantes données d'observation sur l'évolution du bilan énergétique au cours des dernières décennies1,2,3, la détection formelle du réchauffement climatique et son attribution à l'influence humaine s'est jusqu'à présent principalement fondée sur la différence entre les modèles de réchauffement spatio-temporel d'origine naturelle et anthropogénique4,5,6. Nous présentons ici une méthode d'attribution alternative qui repose sur le principe de la conservation de l'énergie, sans hypothèses sur les schémas de réchauffement spatial. Sur la base d'un ensemble massif de simulations à l'aide d'un modèle climatique de complexité intermédiaire, nous démontrons que les changements connus dans le bilan énergétique global et dans le forçage radiatif limitent fortement l'ampleur du réchauffement anthropique. Nous constatons que depuis le milieu du XXe siècle, les gaz à effet de serre ont contribué à un réchauffement de 0,85 °C (incertitude de 5 à 95 % : 0,6 à 1,1 °C), dont environ la moitié a été compensée par les effets de refroidissement des aérosols, avec un changement total observé de la température mondiale d'environ 0,56 °C. Les tendances observées sont extrêmement peu probables (<5%) d'être causées par la variabilité interne, même s'il a été constaté que les modèles actuels la sous-estiment fortement. Notre méthode est complémentaire de l'attribution optimale des empreintes digitales et produit des résultats parfaitement cohérents, ce qui suggère une confiance encore plus grande dans le fait que les causes d'origine humaine dominent le réchauffement observé.
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