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Chaud comme la Breizh (VIII) : Ankou tu gagnes, Ankou tu per


Trespassers

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Résumé des épisodes précédents :

Tandis que j’improvisais deux semaines de vacances en hésitant sur l’orientation à leur donner, Chris – un riche ami américain – me téléphone pour me demander un coup de main au sujet d’un film qu’il est en train de tourner au bord de la mer. En moins de temps qu’il n’en faut à une contractuelle pour mettre un PV sur ta bagnole, je me retrouve comme passager de luxe à bord d'un jet privé en route pour Rennes, où l’avion finit par me déposer sous une pluie battante. Sitôt allumé, mon téléphone sonne : c’est Chris qui me demande de remplacer le pilote, malade, de son Spitfire pour un tournage. La première scène se déroule au Mont St-Michel, au cours de laquelle un problème de moteur me force à poser à Avranches pour réparer. Coup de théâtre ! Michel, notre mécano disparaît, ne laissant aucune autre trace derrière lui qu’une inscription mystérieuse : LCL qui serait la Ligue du Chouchen Libre. Après avoir rangé le Spit à l’abri d’un hangar, je rentre à Rennes, d’où l’on décide que je pars pour Belle-Île à bord d’un PA-28 loué, histoire de retrouver un certain M. Le Kerbach, un collectionneur avec qui Michel avait pris contact pour se procurer la pièce permettant de réparer le Spitfire. Arrivé sur place, je constate que M. Le Kerbach a disparu, lui aussi. La seule piste que l’on ait m’entraîne à Quimper, sur les traces de la Ligue du Chouchen Libre et d’un curieux personnage appelé « la Flèche », qui me met en garde de façon singulière avant de s’éclipser sans donner de précisions. Conscient qu'il se trame quelque chose de louche derrière la LCL, je cherche alors à en rencontrer le président, un excentrique se faisant appeler l'Ankou. Je mets le cap sur Ouessant, où Chris pense que je peux le trouver. À l'aérodrome, Sylvie, une habitante de la petite île, m'indique la maison de l'obscur personnage, que je finis par rencontrer. Ensuite, c’est le trou noir : drogué, je me réveille au petit matin, ligoté, dans une étrange porcherie dont je parviens à m’échapper en empruntant au passage un ULM à son malheureux propriétaire. Mes idées se remettant en place, je comprends que mes recherches doivent s’orienter vers le phare de la Vieille, où je retrouve Michel, M. Le Kerbach et « la Flèche », qui me racontent leur histoire rocambolesque.

Pour eux, tout est bien qui finit bien, je les mets dans le premier train pour Rennes, où Chris les récupèrera, puis je repars pour Ouessant rendre l’ULM à Jacques, son propriétaire. J’en profite pour aller, accompagné par Sylvie, rendre une petite visite à l’Ankou.

 

****

 

Épisode VIII : Ankou tu gagnes, Ankou tu perds.

 

Il n’y a personne. Nous entrons par effraction dans la demeure du mystérieux personnage. Je retrouve cette odeur de moisi et de renfermé qui m’avait déjà frappé la première fois. Il fait sombre, j'allume une lampe à pétrole et commence à fouiller la pièce à la recherche de la moindre information qui me permettrait de démêler l’écheveau de cette histoire, parce que pour l’instant je nage…

Il n’y a pourtant que des bibelots et des boites d’herbes séchées, des livres traitant d’ésotérisme ou de traditions celtes. La maison n’est pas bien grande et nous ne trouvons strictement rien d’utile, au point que je finis par réaliser ce qui cloche : même en vivant très simplement, on a tous quelque part dans son logement de la paperasserie, des factures, des lettres… Or là, il n’y a rien de tout ça, à croire que la maison n’est qu’un décor, que le personnage n’y habite pas réellement.

 

Nous nous apprêtions à quitter les lieux quand, cherchant un mouchoir dans ma poche, une pièce de monnaie s’échappe, roule au sol et glisse dans une fente du parquet. Quelques secondes plus tard, j’entends un tintement métallique. J’inspecte le sol, je vais pour déplacer la table et là ma main rencontre sous le plateau un petit levier. Je l’actionne, une trappe s’ouvre dans le plancher et donne sur un escalier au bas duquel je vois briller ma pièce de monnaie.

 

Nous descendons alors dans cette cave dont l’aménagement cossu change radicalement du reste de la bicoque : la première armoire que j’ouvre contient des costards Armani et des pompes en croco, on dirait que notre Ankou se la joue parrain ! À côté il y a un grand miroir, puis une bibliothèque avec des classeurs, plein de classeurs… J’en ouvre un, puis un autre : des factures adressées à une compagnie « Asian Pacific Distribution Pte » basée à Hong Kong. Puis mon attention se porte sur un secrétaire dans les tiroirs duquel je trouve la clef du PA28 F-TRES et une facture de location d’un hangar à l’aérodrome de Lannion LFRO : j’empoche !

 

Sylvie m’appelle : elle a déniché une porte donnant sur un escalier qui descend dans la roche. Nous les suivons, ça débouche sur un long couloir, quelques virages, puis une intersection. Sapristipopette ! Par où aller ? nous nous engageons dans une direction, le tunnel semble interminable. On arrive enfin à une échelle que nous escaladons.

 

Nous retrouvons l’air libre dans une espèce de ruine sur la côte de l’île.

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Pas de doute, l’Ankou n’est pas qu’un simple allumé folklorique, on a mis le doigt sur toute une organisation plus que louche : on ne construit pas ce genre d’installations juste pour amuser la galerie…

 

Bon. Depuis là, le plus simple est de revenir à pied à l’aérodrome, Sylvie y possède un vieux Cub hérité de son grand-père.

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Je téléphone à Jacques, le journaliste. Notre découverte l’intéresse au plus haut point. Il aimerait aussi voir de plus près cette usine-porcherie où j’ai été séquestré (cf. Chaud comme la Breizh VI : Les Vieux de la Vieille), nous convenons de nous retrouver au petit terrain où je lui avais « emprunté » son ULM.

 

 

Je prépare le vénérable J3.

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Démarrage du moulin en lançant l’hélice à la main : manœuvre ô combien délicate !

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Pour le centrage, je m’installe à l’arrière…

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Backtrack de la 24 et demi-tour…

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…pour s’aligner, prêt à décoller.

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Et c’est parti !

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On quitte le circuit par le vent arrière.

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Cap sur le continent !

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Le phare de Kéron et, au loin, Molène.

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Quel régal, ce Piper Cub !

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Mais on arrive déjà à la côte.

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Lampaul-Plouarzel

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La pointe de Corsen

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Les éoliennes de Plouarzel : le terrain n’est pas loin…

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Le voilà ! Il s’agit maintenant de retrouver l’usine…

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En marchant dans la nuit, j’étais arrivé à ce menhir : reste rayonner depuis là et à observer tous les bâtiments industriels…

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C’est pas ça…

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Ça non plus…

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Hmmm, non…

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Encore moins…

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Ah ! là-bas peut-être…

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Oui ! pas de doute, c’est bien ça !

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Retour au terrain, arrivée en glissade… ça va être court !

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Posé, pas cassé. Reste à parquer le Cub.

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Ouf ! c’était court…

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Voilà Jacques !

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Il nous emmène en voiture, je le guide rapidement jusqu’à l’usine.

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Quelques minutes plus tard, Sylvie, Jacques et moi ressortons en courant du bâtiment : un énorme incendie vient d’éclater !

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Mais que s’est-il passé ? Qu’avons-nous trouvé dans cette usine et pourquoi est-elle en feu ?

Avons-nous vu l’Ankou ? Eh bien tout cela, vous le saurez en lisant Chaud comme la Breizh IX.

(à suivre)

 

 

Softs et compléments utilisés dans cet épisode :

- MS FSX (SP2, DX9)

- ActiveSky (ciel et nuages)

- REX (texture d'eau uniquement)

- FranceVFR Bretagne X

- Les Phares de Bretagne (FSX) d'Alro Création

- Complément OSP Ouessant v5.0 par etien

- A2A Piper J3 Cub, avec Accusim

 

Captures d'écran non retouchées, sauf réduction du format et filtrage pour compenser les pertes.

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