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Vol en Robin dans le Jura, en mai 2016


PMB_68

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Salut,

 

eh non, ce n'est pas le vol dans le massif du Mont-Blanc, mais ce n'est pas si loin... le Jura !! ?!

Même topo, vol en 3 parties, celle là dure 07' 52''

Quelques commentaires sur la page YT.

 

Bon vol :)

 

https://youtu.be/GY62kwg6R0Q

 

 

Modifié par PMB_68
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Ah Champagnole, je connais bien. Je n'y ai jamais posé (pas douanier) mais c'est à qq minutes de la Suisse (Vallée de Joux), qui est juste derrière les crêtes que tu vois après le décollage.

Pendant ma formation, j'allais faire une verticale à Champagnole pour me présenter pour un transit à Genève.

Vu du ciel, le terrain n'est pas évident à trouver, c'est un bon exercice.

 

Le Jura fait partie de mon terrain de jeux lors des vols pendant ma pause de midi (en restant toutefois sur le versant CH cause formalités). Je m'y fais régulièrement secouer, tant les courants font des remous sur les reliefs arrondis, comme une rivière sur des pierres lisses...

Par temps de bise, c'est vite... sportif. Tout en étant un bon démonstrateur de la stabilité d'un avion trimé : on se prend des baffes, mais l'avion reprend tout seul son assiette...

 

Merci pour le partage. Tu noteras que tu avais là un Robin avec l'ancienne configuration du tableau de bord, comme celui d'Aerosoft...

 

A+

Antoine

Modifié par Trespassers
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Trespassers

 

Eh oui, "la Suisse elle est pas loin !!" ! ;-)

le pilote m'a parlé de Genève et du fait de bien respecter ... la TMA sans doute, je ne me souviens pas du terme employé.

On a eu l'occasion de sentir un relief justement, pas méchant, d'où son explication à laquelle je fais allusion en commentaire.

 

"vite sportif" : OK ok ! :-)

 

Trouver le terrain : je veux bien te croire. Et pour ce qui est d'y atterrir, pas tout de suite si tu n'as pas les conditions requises, à savoir, y être basé, 250h de vol, briefé par un instructeur ... voir la VAC ici.

Sachant que la pente de descente .... eh mais non, ça je le dirai en temps utile, 3ème épisode uniquement sur l'atterrissage ;-)

 

Config Robin : ah non, pas remarqué, merci. Quel oeil !! :-)

 

 

Nadine,

 

toujours un plaisir. D'ailleurs, cela m'a motivé, si j'ose dire pour le faire !! :mrgreen: :mrgreen:

 

 

 

Christian66

 

oui, c'était très sympa, surtout pour un 1er vol après ~30 ans ! Découverte du Jura en pédestre (rando bien sûr) ET aérien, que du bonheur. D'ailleurs... ah non, ça aussi, commentaire pour le final !

 

Moins grandiose effectivement. Finalement, c'est une bonne chose de le faire avant le vol Mont-Blanc, car après celui là... :D :D

Désolé de vous faire attendre un peu aussi. Tiens, il me vient une taquinerie à l'esprit. Mais elle y reste !!

8-)

 

Avec un peu de chance, j'aurai un créneau ce WE pour refaire le vol en virtuel ?

On verra

@++

 

PS.: il a fait bien beau cette AM, je vous dis pas le trafic à Lognes : il y avait une bonne demi-douzaine de tagazous à l'attente pour décoller, impressionnant !!

Non, moi j'étais au sol. Mais j'ai pris des photos, je l'apporte toujours l'APN.

Et la caméra...

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Voilà le "vol" proprement dit : moins long, mono-cam' mais pas moins de montage car pour agrémenter je fais des "zoom logiciel" : pas dur mais faut le faire.

 

Un peu plus de "travail" sur le calage/audio aussi : long film déterminé par longueur musique.

 

bon vol.

 

https://youtu.be/ji4U03PbCK4

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Il y a bien quelques jolis reliefs, mais pas trop marqués par là :)

 

Lorsque c'était le cas, je prenais des photos, dommage ! :grin:

 

Dorénavant je ne ferai que filmer.

Ou piloter !! Je n'oublie pas la proposition de Filipo !!

 

J'ai une petite idée pour vous montrer les images. Et si je ne peux pas le faire, je les mettrai ici.

 

A bientôt.

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Trespassers

 

le pilote m'a parlé de Genève et du fait de bien respecter ... la TMA sans doute, je ne me souviens pas du terme employé.

On a eu l'occasion de sentir un relief justement, pas méchant, d'où son explication à laquelle je fais allusion en commentaire.

 

(...)

Trouver le terrain : je veux bien te croire. Et pour ce qui est d'y atterrir, pas tout de suite si tu n'as pas les conditions requises, à savoir, y être basé, 250h de vol, briefé par un instructeur ... voir la VAC ici.

Sachant que la pente de descente .... eh mais non, ça je le dirai en temps utile, 3ème épisode uniquement sur l'atterrissage ;-)

 

 

 Le briefing avec un FI me semble plus indispensable que les 250h, mais c'est le parapluie administratif...

 

À part cela, oui, il faut bien maîtriser sa vitesse en finale et poser au seuil décalé, comme il l'a fait dans la vidéo. Avec le survol de la forêt en finale, éviter aussi les plans trop plats façon atterro de liner.

 

Avec des avions relativement fins comme le DR400 ou le PA28, si on arrive un peu vite, c'est difficile à ralentir et, avec l'effet de sol des ailes basses, on avale l'essentiel des 400m de piste. Sur la vidéo, tu vois qu'il descend sur le seuil physique de la piste et allonge jusqu'au seuil décalé par effet de sol.

 

Pour le reste, oui, il faut surveiller l'altitude avec les TMA de Genève, mais il y a de quoi faire.

 

A+

Antoine 

Modifié par Trespassers
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Salut Trespassers,

 

FI vs 250h : il me semblait bien aussi.

 

Il disait qu'il avait vu un certain nombre de pilotes préférer remettre les gaz (et ne pas se poser finalement, me semble t-il).

Et que la pente est plus importante que d'habitude.

 

 

<hors_sujet>

 

j'ai effectivement commencé le vol Mont-Blanc : calage des 2 vidéos et "repérage de séquence" + qq extraction d'images que je voulais poster pour se remettre dans le bain, mais vu l'heure...

 

Les images sont effectivement bien sympa :-)

@bientôt donc dans le sujet dédié.

 

</hors_sujet>

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Il disait qu'il avait vu un certain nombre de pilotes préférer remettre les gaz 

 

J'espère bien ! la remise de gaz est un non-événement et sur tout terrain on s'efforce de poser avec la remise de gaz en tête.

 

À plus forte raison lorsque la piste est courte, il est impératif de se fixer des limites claires et anticipées avant de décoller ou de poser. Si ce n'est pas décidé avant l'événement, la décision est très difficile à prendre dans l'action (viscosité mentale), et c'est rapidement trop tard pour agir.

 

(mode Tonton Trespassers raconte)

Je l'ai vécu lors d'un de mes premiers vols sitôt ma PPL en poche, à l'occasion d'une sortie du mercredi soir comme il s'en organise dans tous les clubs. La destination était LSGP La Côte, une petite piste en herbe au bord du Léman, à côté de Nyon, au tiers du chemin entre Genève et Lausanne. La piste fait un peu moins de 500m, orientée 22/04, soit sensiblement la même orientation que LSGG Genève (23/05, à 20km de là) et LSGY Yverdon (23/05, mon point de départ).

 

VAC

 

On approche par le secteur sud, sur le lac, sous la TMA de Genève. Une langue de terre s'avance dans l'eau, juste en face d'Yvoire, on ne peut pas se tromper. On passe par la verticale du terrain pour s'intégrer en milieu de vent arrière côté nord, main droite pour la 22, ou main gauche pour la 04.

 

C'était une fin d'après-midi calme, avec un courant général de l'ouest, pas très marqué. Au départ d'Yverdon la tendance est clairement pour la piste 23, ça tombe bien, c'est dans la bonne direction pour se rendre à LSGP. Je décolle un peu après les autres, d'une part parce que je discutais au sol avec quelqu'un, d'autre part pour ne pas arriver tous en même temps sur place.

 

Le vol est très court, 15-20 minutes à peine. Arrivé sur le lac, j'écoute au passage l'ATIS de Genève qui indique un vent calme et la 23 active. Puis basculant la fréquence sur l'AD de La Côte, j'entends un des tagazous annoncer piste 22 dégagée, je me prépare mentalement. 

Passage à la verticale, j'ai de la peine à identifier la direction de la biroute, incertaine. Au premier regard j'ai eu l'impression qu'elle indiquait la 04, puis elle est retombée comme une chaussette.

Il faut prendre une décision et descendre s'intégrer dans le circuit. La tendance générale est pour la 22, je me suis orienté mentalement pour la 22, je m'intègre en vent arrière main droite 22 et passe mon annonce. Pas de temps à perdre, je prépare l'avion.

 

La finale de la 22 se fait sur une forêt, avec une route en seuil de piste, surtout ne pas arriver trop plat. Avec le Robin 160ch, on vise 64kt en finale sans vent.

Au-dessus de la forêt, ça remue pas mal, je décide de majorer la vitesse à 70kt par sécurité. Un coup d’œil à la biroute : elle est pile dans l'axe. Visiblement il y a des bourrasques thermiques de fin d'après-midi.

Ok, je passe la route, j'ai assez de vitesse, je coupe tout et en arrivant au seuil de piste je commence mon arrondi. Wooof ! l'herbe défile vite et l'avion flotte au-dessus du terrain, par effet de sol. Je continue à tirer le manche, surtout ne pas relâcher, ça vole toujours, et la piste continue à défiler. J'arrive au repère que je m'étais fixé comme limite quand l'avion se pose enfin. Je monte vite les pieds sur les freins : caramba ! l'herbe est mouillée et glisse... Je relâche la pression et freine plus doucement, je vois l'autre bout de la piste se rapprocher. Dès que j'appuie un peu fort les roues se bloquent et glissent sur l'herbe mouillée. Heureusement, ça freine quand même, mais il ne reste probablement qu'une cinquantaine de mètres de piste devant moi quand je m'arrête enfin.

 

Un regard à la biroute me montre qu'il y a effectivement des bourrasques de vent, pile dans l'axe, mais... actuellement dans mon dos !

 

Ça c'est bien terminé cette fois-ci, mais c'était une sévère leçon et un avertissement sans frais. J'ai identifié 3 erreurs successives qui forment exactement les enchaînements qui mènent aux accidents, toutes trois en lien avec un manque de préparation mentale et d'acceptation du changement :

 

1) J'étais préparé mentalement pour un QFU 22 et n'ai pas anticipé d'incertitude de lecture de la biroute. Il est évident depuis mon fauteuil que j'aurais dû refaire un passage à la verticale, en faire 3 s'il le fallait (voire aller cercler plus loin s'il fallait convoquer une conférence au sommet avec moi-même), baser mon choix de QFU sur l'indication de la biroute et ne m'intégrer dans le circuit qu'une fois tout cela clarifié. 

 

2) Concentré sur mon atterrissage, j'ai lu "ce que j'attendais" de la biroute en finale, et non pas "ce qu'elle indiquait réellement". C'est l'erreur classique des check-lists.

 

3) J'ai pris un point "off limit" inadapté (toucher des roues) et beaucoup trop éloigné, sans anticiper la difficulté de freinage sur piste glissante. En décelant que j'arrivais vite (par rapport au sol) et que j'allongeais, j'aurais dû immédiatement remettre les gaz. Quand on remet les gaz, il faut de la place pour reprendre la configuration de décollage et acquérir la vitesse qui permet de repartir correctement, sans se laisser berner par l'effet de sol. Si on tire trop vite, l'avion monte un peu, l'effet de sol s'estompe et on arrive en second régime, où la puissance ne permet pas de dépasser la traînée. Ça finit souvent mal. Si les roues touchent le sol, cela ralentit encore l'avion, on se retrouve vite dans une situation où il n'y a plus la place de s'arrêter ni de repartir...

 

Depuis mon fauteuil, tous ces points sont parfaitement évidents. Dans l'action, si on ne s'y est pas préparé mentalement avant, les décisions sont difficiles à prendre (c'est la viscosité mentale) et tombent souvent trop tard.

Et si au bout de 2 tentatives ça ne se présente pas bien, il faut sérieusement envisager de se dérouter, il n'y a rien de pire que de s'entêter... 

 

 

Il m'est arrivé depuis de lire un petit sourire sur le visage de tel ou tel pilote me demandant "c'est toi qui a remis les gaz ?"

Je me dis alors que je suis content d'avoir su le faire. Je ne saurai jamais si c'était nécessaire, mais au pire c'était un bon exercice de prise de décision et, mine de rien, une remise de gaz, ça s'entraîne aussi. On en fait beaucoup en formation de base, mais ensuite, c'est au bon vouloir...

 

 

A+

Antoine

Modifié par Trespassers
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Merci Filipo, oui c'est exactement ça.

Sur ta vidéo, on voit que la piste n'est pas extensible et qu'il faut pouvoir monter en cas de remise de gaz... Pareil pour l'autre QFU avec la forêt.

 

Bon, on a aussi des pistes plus longues, et toutes n'ont pas une forêt ou une colline en bout de piste, même si c'est souvent le cas  ;)

 

A+

Antoine

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Salut Antoine,

 

MERCI, c'est une excellente leçon de pilotage, ou du moins témoignage qui a valeur de leçon !! :)

 

Prise de décision / viscosité : je m'en souviendrai de celle-là ! J'ai déjà pu tester, mais dans un cadre hors pilotage et sans conséquence nuisible, juste le fait d'être confronté à une situation inattendue et bien inopportune  :D

Ah si, dans le simu aussi d'ailleurs !

 

Bon, faudra que je bidouille pour récupérer la vidéo de Filipo, DM étant souvent "pénible" 8-)

 

++

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