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Pilotage hélico : Femme, Gendarme, Pilote, CdT de Bord EC-135 à 29 ans ...


michel78320

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Bonjour,

 

Je suis tombé sur ce beau reportage à Hyères :

Une jeune femme, Gendarme, Pilote et Commandant de Bord d'un EC-135, mère de deux enfants, tout ça à seulement 29 ans.

Bravo, je suis très admiratif de ce parcours sans faute ! :)

Quant à la Pilote, on peut dire qu'elle a une tête bien structurée. Elle est parfaitement à sa place. 8-)

 

 

Quel bel oiseau (mon hélico préféré) utilisé au service du citoyen.

Christian, qui aime beaucoup voler en EC-135 Gendarmerie, va regretter de ne pas avoir suivi cette voie ! Et moi aussi ! :D

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Bonjour à tous

 

        Merci Michel pour cette vidéo qui démontre une fois de plus que les femmes sont tout aussi capables que les hommes et que la parité des salaires devrait être une réalité depuis bien longtemps. Mais ce problème là n'existe pas en gendarmerie.

 

        Quant au côté "exceptionnel" de cette jeune maréchale des logis chef (juste avant le grade d'adjudant) et sans nier ses nombreuses qualités, je me permets de dire qu'elle n'est pas la première puisque lorsque j'étais au Groupe  en 1983 (c'est comme çà qu'on nomme l'unité dont il est question dans la vidéo), il y avait déjà à la section aérienne de Villacoublay (78) une jeune femme issue  d'une brigade territoriale du Var et qui avait passé les tests pour intégrer la SAG et je puis vous dire qu'elle était un remarquable pilote. Elle faisait des stationnaires à la perfection (bien meilleurs que le commandant de la SAG) et c'est d'autant plus important quand il s'agit de déposer sur une petite plateforme de 2.5mx2.50m. Ces entrainements sont tout aussi utiles pour les pilotes que pour les autres.

 

        L'exercice d'entrainement tactique que l'on voit dans la vidéo est un classique - nous appelons çà la corde lisse, une grosse corde en chanvre sur laquelle on glisse le plus vite possible pour descendre, avec des gants bien évidemment, afin de déposer une colonne d'appui en un minimum de temps. Sauf si les règles de sécurité ont changé ou si pour les besoins de la vidéo la pilote a défini le modus opérandi, mais à l'époque nous étions 4 à descendre. Dès que le premier avait touché le sol  le second, déjà prêt les jambes pendantes dans le vide, recevait une tape du mécano pour s'élancer.

 

       Mais il y a une autre technique plus dangereuse encore pour les membres de la colonne, c'est la descente en rappel : Elle s'effectue généralement à 60 m de hauteur, en rappel sur une corde d'escalade cette fois fixée au treuil tandis que le reste de la corde est le plus correctement possible "lovée" dans un sac fixé par un mousqueton à l a ceinture du premier descendeur. Là aussi il s'agit de déposer au sol ou sur le toit d'un bâtiment, le plus rapidement possible la colonne. La descente se fait grosso modo en moins de 15" - le freinage se fait quasi au dernier moment d'où l'importance du mécano (assistant du pilote) qui informe le pilote de la progression du descendant. Pourquoi : Justement parce que le freinage se faisant dans les derniers mètres, il provoque un déséquilibre latéral de l'appareil que le pilote doit compenser.

 

         Quant à mon regret..... Je ne suis pas né avec les mêmes neurones. Sorti de la soustraction, de l'addition, de la division et de la multiplication :D

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Merci Jean-Claude,

 

    Tu as raison JC. Ce que l'on  réussit c'est grâce à la conjonction de multiples critères (intellectuelles ou/et de santé pour ne pas dire physiques ;)), mais aussi psychologiques (le mental, l'engagement, la volonté, l'opiniâtreté, une dose de courage quand même, l'audace, la confiance en soi) puis l'envie de faire honneur aux anciens, de suivre leur exemple. Et c'est cet héritage qu'il faut laisser car il fait l'identité et la notoriété d'une unité (terme gendarmique pour désigner un service : brigade - section de recherches GIGN ou GSPR etc.....)

 

Mais on s'éloigne de l'aéronautique :D. Alors quand on a pas eu le "potentiel" pour être pilote on vole en EC 135 ou en alouette, çà ravive des souvenirs

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