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Vol du soir, espoir...


Trespassers

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Salut à tous,

 

Petite lubie hier soir, un vieux rêve enfin réalisé et une ancienne question qui trouve enfin sa réponse : "est-ce que j'arrive à entrer dans un Piper L4 ?"

J'ai donc fini par contacter un instructeur pour me faire une petite demi-heure de vol à LSGY (qui dispose d'une piste en dur plus une en herbe et dont l'aéroclub dispose encore d'un bon vieux L4).

 

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RDV donc après le boulot pour une première prise en main. Moi, ça me rappelle franchement la 2CV. Avec mes petits 197 cm et pas loin de 100kg, l'installation à bord n'est pas sans m'évoquer les exercices aux barres parallèles des ignobles cours de gym de mon enfance...

 

M'enfin, me voilà dedans, pieds sur les palonniers avec le siège de l'instructeur entre les jambes et une barre de la structure 2cm au-dessus de la tête. Voyons voir, régime moteur, badin, vario, altimètre, bille et une petite boussole, c'est tout ce qui décore la planche.

 

Juste une ceinture bleue pour harnais, l'instructeur reste dehors pour me dicter les contrôles et réglages. Prêt pour la mise en route, freins serrés, 1cm de gaz, plein riche, je cherche le démarreur - mais bon sang mais c'est bien sûr : l'instructeur est resté dehors pour lancer l'hélice à la main, comme du temps de grand-papa. Au troisième lancer, ça part, je réduis à 1'000 tours pendant que l'instructeur s'installe devant moi. Le micro fonctionne pas terrible, et que de friture dans le casque.

 

Roulage jusqu'à la 05 : faut pas hésiter à s'aider des freins différentiels. La roulette est couplée à la dérive, au besoin, on peut encore s'aider au moulin, mais à 1'000 tours il file volontiers sur le taxiway. Faut surtout passablement anticiper les commandes au pied. L'habitacle s'ouvrant sur le côté droit, on peut y pencher la tête, de sorte qu'un léger zigzag suffit pour taxier (un petit virage à gauche, on penche la tête à droite en décrivant une longue courbe sur la droite et, lorsqu'on traverse la ligne, on penche la tête à gauche pour refaire un petit virage à gauche...)

 

Contrôles effectués, nous voici alignés sur la piste en dur, cachée par le nez de l'avion. L'instructeur prévient qu'il faut mettre "bien assez de pied droit" et "pousser assez rapidement le manche pour baisser le nez". Et, surtout, ne jamais toucher aux freins, ni au décollage, ni à l'atterrissage, sous peine de cheval de bois.

Bon. Mise de gaz... Mes pieds coincent contre le siège de l'instructeur, j'ai bien de la peine à actionner le palonnier autrement que par à coups. Je maintiens tant bien que mal le cap, le nez descend rapidement - aïe, faudrait voir à ne pas trop pousser... c'est bon, il roule presque droit, queue haute, si on le laisse sans rien toucher, il décolle tout seul. Légère pression quand même sur le manche, puis lorsque je devine le chiffre 70 sur la badin (en regardant par dessus l'épaule de l'instructeur), je le mets en montée.

Put1 ça f... les boules, ce machin, mais qu'est-ce que je fais là, assis dans un bricolage de papier et de carton ? :?

Bon en 60 ans, il a quand même largement fait ses preuves, et puis il faut déjà virer en vent arrière tout en montant à 2'300 pieds, mais c'est pas rassurant, comme coucou, comparé au Robin ou au PA28.

 

On quitte le circuit, montée à 2'800 pieds pour prendre un peu en main l'oiseau, essayer les virages, les montées et les descentes, le vol plané... Oh qu'il est chouette, ce L4. faut mettre pas mal de pied pour les virages à droite, mais il est doux et docile. En revanche, question visibilité, c'est médiocre. Et puis je n'arrive pas à atteindre la manivelle de trim, puisque ma jambe occupe tout l'espace entre le siège de devant et la paroi. Du bout des doigts, j'arrive juste à la bouger, mais ça ne donne pas un trim très précis.

 

Le L4 est impressionnant dans les descentes : sans réduire les gaz, on peut carrément baisser le nez d'une vingtaine de degrés sans que la vitesse n'augmente exagérément (j'ai apperçu le chiffre 100 juste sous l'oreille du monsieur quand il a penché la tête.

 

Approche longue et haute, en vol plané sur la piste en herbe : y a pas de flaps, mais y a pas besoin, ça descend tout seul. L'instructeur se pousse pour que je puisse maintenir l'aiguille du badin sur 70, aïe, j'ai de la peine avec ce palonnier, je louvoie. Je sens que l'instructeur m'aide du pied. Seuil de piste et arrondi, on soutient, on tire, d'abord lentement, puis de plus en plus vite... et c'est posé ! C'est pas mal, mais il faut être plus doux au pied et accélérer le mouvement au manche au moment de poser. Le L4 roule jusqu'à mi-piste, on rejoint la piste en dur, et on remet ça. L'instructeur se retourne pour m'observer lors du décollage - moi j'aurais préféré qu'il regarde ce que le L4 et moi faisons :oops:

 

M'enfin, le temps d'écrire ceci et nous voici en vent arrière. Montée à 2'500 pieds pour se promener un peu sur le plateau. La frousse du début est oubliée. Bien câlé dans le siège, je fais corps avec l'avion. Quel délice à piloter. Quelques évolutions plus tard, nous réintégrons le circuit de piste. Réduction des gaz en base, puis approche. Cette fois, nous sommes plus bas que la première fois, mais le plan de descente se règle facilement au moteur. J'essaie du bout des doigts de trimer le nez un poil moins haut. Seuil de piste, j'arrondis - mmmh un peu vite, cette fois. Je redonne un peu de mou et reprends mon arrondi - aïe un peu tard maintenant : je touche sur le train principal, ça rebondit légèrement pour faire ensuite un 3 points un peu plus propre. L'avion ralentit rapidement sur la piste en herbe.

 

Voilà, il est déjà temps de retourner au parking. Pas de photos, désolé, mais j'avais vraiment les mains pleines. Et quel plaisir, cette aviation à l'ancienne ! Dommage tout de même que ça coince au niveau des palonniers et du trim.

L'instructeur m'emmène alors vers un Tecnam P2002. Ce zinc décolle aussi lentement que le L4, monte mieux, vole près de 2x plus vite, plane presque comme un planeur mais, avec ses gros volets, plonge mieux encore que le L4. De plus, le Rotax boit 17 litres à l'heure de sans plomb 95 à 1.85 francs le litre, contre qqch comme 40l/heure de 100LL à 2.70 francs le litre pour le Robin, cela à la même vitesse... Assis dedans, c'est le grand luxe, comparé au L4. Que de générations d'avions les séparent.

 

Alors voilà, la réponse à la question est toute vaudoise "ni oui, ni non, bien au contraire". Je rentre certes dans un L4, mais je me vois mal atterrir par vent de travers avec les pieds coincés... Et puis ce serait quand même bien de pouvoir trimer le coucou. Donc on va s'arrêter là pour le L4.

 

Et puis, le club a un Super Cub pour aller poser sur les glaciers. Là, l'habitacle est différent.

 

A+

Antoine

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Bonjour,

Mr Trespassers, Merci, Super de nous faire partager ce moment...

Bien que hors sujet, je n'ai pu m'empecher de repenser à ma première année sur Fs9 en "solitaire"...

Cette première année ç'est très souvent passée à bord de mon "Aviat Husky" (je remercie l'auteur) à parcourir les nombreuses petites scènes très sympas de Léon Louis et bien d'autres auteurs, ceci au Québec, Canada, Alaska, et bien sur : l'état de Washington...

Même genre d'avion, 2 places dos à dos, même ouverture de porte, bien qu'ayant un panel amélioré et des flaps...

Viellot bien sur mais décliné en version amphibian, flotplane, tundra, de quoi bien s'éclater quand on débute sur Fs...

 

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Un "bémol : pas de texture HB... Bons vols à tous ....s.

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Tu as de la chance, il y a du ciel bleu chez vous... :cry:

Samedi, on avait réservé un Robin de 11h à 16h pour faire un tour dans les Alpes - départ de Sion, montée au glacier du Rhône, passage du Grimsel, lacs de Brienz et de Thoune, TMA de Berne, poser à Belp, retour par l'oberland bernois, Kandersteg, passage de la Gemmi, descente sur Sierre et poser à Sion.

Il avait fait beau toute la semaine, sauf une méchante petite perturbation vendredi, mais une météo assez optimiste dès samedi.

 

Résultat : nuages bas, pluie, vallées bouchées, et des METAR à pleurer, on a dû renoncer. Vers 16h, le ciel a commencé à se dégager et, depuis, il fait grand beau temps... :oops:

 

Alors je me "venge"... :?

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bonsoir à tous,

C'est super toutes vos histoires de vole et très bien raconté.J'aimerai bien voler en vraie mais je ne peux pas :o (handicap oblige)

C'est pourquoi je me suis familiarisé avec fs95 suivit de FS2002,puis fs2004 et au final j'ai testé fsx.

Tout cela par formation personnelle puisque je n'ai eu ma LIVE BOXE que 1ans après m'être offert fs 2004 ;en 2006 :D

La ,j'ai réussi à me trouver du taff et il faudrait que je refasse mes cours de vol car, (avant mon boulot ,j'étais au chaumage depuis 14 ans et j'avais le temps) :oops:

Je voudrais bien pouvoir me connecter plus souvent sur le vol en réseau pour voler avec des personnes pouvant me faire découvrir des cites mais là encore,ce week-end ,je vais à un meeting aérien à l'aéroport de LAVAL. :o (je vais essayer de prendre des photos mais c'est pas gagné,METEO oblige :o

De plus ils attendent 20000 personnes ;ça fait un peut beaucoup pour un petit aérodrome :cry: 8)

A+ :?

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N'hésite pas à poster quelques photos à ton retour :oops:

Question vol en réseau, j'ai un peu le c... entre deux chaises en ce moment au niveau de mon installation, mais si j'ai bien suivi, tu as finalement réussi à te joindre à une session. Peut-être y a-t-il encore régulièrement du monde sur le réseau.

 

Pour le reste, je ne veux surtout pas m'immiscer dans ta vie privée ni dans le secret médical de ton handicap, mais sache quand même que si beaucoup de handicaps interdisent le vol en tant que commandant de bord (càd la jouissance d'une licence), assez peu finalement interdisent le vol dans un avion de tourisme en tant que passager.

En d'autres termes, si tu désires vivre cette expérience, renseigne-toi tout de même auprès des aéro-clubs de ta région. J'ai déjà vu des instructeurs installer des gens en chaise roulante ou des handicapés cérébraux en place avant. Ils effectuent alors des vols en fonction des capacités de la personne et ça se passe généralement très bien.

 

Brèfle, ne pars surtout pas perdant sans oser demander :?

 

A+ et bonne chance

Antoine

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... si beaucoup de handicaps interdisent le vol en tant que commandant de bord (càd la jouissance d'une licence), assez peu finalement interdisent le vol dans un avion de tourisme en tant que passager....

 

Absolument, l'exemple le plus flagrant est l'association des Mirauds Volants qui regroupe des pilotes... aveugles !

 

Le vol devient possible grâce à l'accompagnateur, et à l'aide d'un système inspiré du vario sonore qui équipe certains planeurs : un bip plus ou moins grave indique si l'on monte ou l'on descend, la fréquence et la rapidité du bip donne le taux de montée / descente, et le bip, en stéréo, résonne plus ou moins dans l'oreille gauche ou droite selon que l'avion est incliné à gauche ou droite. Le résultat est bluffant et permet une tenue d'assiette aussi bonne que pour un voyant lambda.

 

Eric

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Ben... finalement, le mauvais temps est passé plus vite que prévu, le samedi déjà (qu'est-ce qu'il a pu flotter). Résultat : dimanche, le soleil reprenait déjà ses droits.

Malgré un fort vent d'ouest, j'ai quand même pu faire le sac de sable à bord du Robin "Foxtrot-Quebec" l'espace d'une heure. Photos prises avec le téléphone du boulot, pas bien terrible et drôlement sensible au soleil. M'enfin...

 

 

Arrivée sur le tarmac de LSGS. Le Beechcraft d'Air Glaciers met en marche...

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Peu après, le voilà au départ pour la Corse... petits veinards !

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Un Citation, immatriculation G-LUXY. Effectivement...

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Un bon vieux Lama.

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Seuls 4 Robin sont sortis aujourd'hui. Tiens ! voilà le "KEX"...

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Mais cette fois encore, nous prenons le "Foxtrot Quebec".

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S'agit d'abord de lui donner à boire...

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Le panel.

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Holding point Bravo.

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Et c'est parti !

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Virage pour le vent arrière main gauche.

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Le val d'Hérens avec, encore bien entourée de nuages, la Dent Blanche. Derrière, tout petit, on voit la pointe du Cervin... (un peu petit pour la photo)

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Mmmh... le haut Valais est encore bien nuageux, il y a du CB et le vent nous chahute pas mal.

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La ligne de chemin de fer qui descend du Lötschberg vers le Simplon.

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Viège devant nous, on pourrait encore pousser jusqu'à Brig, mais ensuite c'est bouché tant sur le Simplon que sur la vallée de Conches. Le vent tabasse vraiment beaucoup. On prend 800ft, on en perd 500... Décision : demi-tour.

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Verticale Rarogne, avec le taxiway qui traverse la route cantonale. Devant, c'est la piste de Tourtemagne et ses cavernes.

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On retrouve la ligne du Lötschberg...

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Pas mal, la texture de l'autogen...

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Les traces de l'incendie de Loèche sont encore bien visibles.

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Crans-Montana

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Verticale de Sion à 6'000ft

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Une sacrée baffe de turbulences descend des Diablerets. Pas facile de prendre des photos.

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L'Ardève. Houlà les nuages descendent comme des avalanches : mieux vaut ne pas s'aventurer là-bas...

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La photo est trompeuse. La vitesse des nuages là-bas devant est impressionnante : Les courants du Chablais rejoignent ceux venus du Mont-Blanc. Ça défile, ça tourne, ça se déchire, ça se contorsionne. Pas bon en Robin !

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On s'annonce verticale Whisky pour rejoindre le circuit.

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Vent arrière main gauche.

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Seuil de piste passé, un cran de flaps, on est number one...

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Valère et Tourbillon.

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Fin du vent arrière. 2e cran de flaps, on entame la descente et on vire.

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La piste en vue, on maintient le virage jusqu'en finale.

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Valère et Tourbillon sont maintenant à tribord.

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Finale un poil haute. Faut un peu battre la mayo pour tenir le Robin, ça secoue.

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Au ras du sol, c'est plus laminaire. Le poser se fait en douceur.

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Nous nous étions annoncés pour un touch and go, donc remise de gaz, on redécolle, puis sitôt que ça monte, on rentre un cran de flaps et on établit 700ft/min à 70 kts pour la montée vers un autre tour de piste.

 

Trois touch and go et un complet plus tard, voici le Robin parqué sur le tarmac.

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Tiens, un Citation immatriculé en Autriche qui remonte la piste...

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Le hangar d'Air Glaciers. Que de pièces de rechange... on se dit que les Lama ont peut-être de quoi voler encore un petit bout de temps !

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Encore un Citation, immatriculé en CS, cette fois. Il y a un congrès, on dirait... :wink:

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Pendant qu'on s'en buvait une petite en guise de debriefing, vous ne devinerez jamais quel type d'appareil est venu se poser : un Citation... (je ne l'ai pas pris en photo, il ressemblait furieusement aux autres). Plus curieux, son immat en VP-G pour... Gibraltar. Serait-ce l'équivalent aéronautique des pavillons genre Panama ou Liberia pour les navires ? :(

 

A+

Toine

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Essai hier soir du Tecnam : impressionnant !

 

Habitacle confortable, mis à part une verrière trop basse => si je m'assieds droit, je touche et j'ai l'arceau du pare-brise en point de mire :(

Heureusement, on peut bien reculer le siège et, du coup, en me vautrant un peu, je trouve une position de pilotage qui va bien (le siège étant tout neuf, il va probablement se tasser à l'usage).

 

Mise en route classique. Frein à main central : on tire un levier pour freiner, un gléglet rouge met le frein de parc. À 1'000 tours ça tire pas mal, le roulage prend de la vitesse et on est alors bien tenté de réduire à 700 tours. Du coup, l'huile ne monte pas dans le vert, mais bon...

 

Flaps électriques avec une jauge type carburant => j'ai cru au début que mes bidons étaient à sec et qu'il fallait qu'on appelle le camion citerne. En y regardant de plus près, l'autonomie "T/O" ne voulait pas dire grand chose et j'ai compris, en trouvant plus bas les jauges de carburant, que j'avais trouvé la jauge des flaps... :wink:

 

Les flaps sont électriques : c'est bien => ils montent et descendent toujours à la même vitesse => moins de risque de décrochage en cas de stress. Ce qui me plaît moins, c'est qu'ils ne fonctionnent pas avec une simple pression comme dans FS, mais il faut presser la commande en continu tout en suivant le trajet de l'aiguille sur la jauge, et arrêter au bon moment. C'est lent et ça monopolise une main et le regard, alors que dans un circuit de piste on a déjà pas mal de choses à faire, surtout s'il y a du monde...

 

Le décollage est facile, ça monte bien, faut pas mal de pied droit. Les ailerons sont francs et dociles. Même pour le virage à gauche en montée vers le vent arrière, il faut encore passablement de pied droit.

Montée ensuite à 80 kts, bon sang, le vario indique 1'500ft/min et le moulin n'a aucune difficulté à maintenir la vitesse. Dire qu'en Robin on se traîne à 700ft/min à 70kts...

Ensuite, quand on stabilise pour la croisière, on se paie presque un moment d'apesanteur :( et le badin monte rapidement à 120kts. On réduit à 2'000 tours, les boutons de trim sur le manche sont un peu trop discrets à mon goût : on ne sent pas si on est en train de presser ou pas, et comme il y a plusieurs boutons qui se ressemblent, on finit par se demander si c'est le bon. Pourtant à force de jouer avec le trim, on finit par sentir la diminution de pression dans le manche en maintenant en croisière et là, ça va bien.

 

C'est calme, fluide, rapide. Je réduis les gaz et casse la vitesse à 70kts : ça plane... Ce zinc a une sacrée finesse pour un avion à moteur.

Je réduis encore à 60kts, sors les flaps, et le laisse descendre => le nez plonge à 30°. Aucune peine à maintenir la vitesse, l'avion sait aussi descendre.

 

Retour vers la piste pour un touch and go. Approche à 60 kts, l'avion est facile à maintenir, faut dire qu'il n'y a pas de vent. Arrondi, on maintient, on maintient... Mhhh, ça allonge pas mal. Poser en douceur, on pose ensuite la roulette de nez et là, on remonte direct les flaps en position T/O (c'est lent !), remise de gaz, du pied à droite, et ça repart !

 

Quelques évolutions plus tard, on vient se présenter pour un complet. Pareil, on lui refuse l'atterro (on avale le tiers de la piste tellement il allonge, le sagouin) j'arrive ensuite à maintenir la roulette de nez en l'air presque jusqu'au bout de la piste... Pas de freins aux pieds, c'est juste, faut tirer le levier central. Roulage jusqu'au parking. Là aussi, pas possible de maintenir 1'000 tours sans prendre trop de vitesse.

 

Frein de parc serré, radios coupées, on indique 1'000 tours puis, ensemble il faut couper les gaz et le contact pour arrêter le moulin.

 

Reste plus qu'à donner un coup de chiffon et remettre le coucou dans son hangar.

 

L'an passé, le Tecnam rouge du club a consommé 17l par heure (conso réelle). Pour un zinc qui vole à 120kts, c'est l'équivalent d'une voiture qui boirait dans les 8 litres aux 100km. Pas mal !

 

Inconvénient : on a droit à 135kg dans l'habitacle, avec le plein. J'en fais pas loin de 100, donc si on en met 2 comme moi, on n'a plus droit qu'à 30 litres de jus dans les bidons...

 

A+

Antoine

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